Fatigue, stress… Tu te demandes si tu souffres de burnout ? Dans ce 2e article consacré au sujet, on se penche sur les signes de ce syndrome.
Dans mon dernier article, je t’ai parlé du burnout et de ses causes. Je t’ai expliqué aussi dans un autre article le mécanisme du stress et ses impacts physiques, psychologiques et émotionnels.
Le site de la Haute Autorité de Santé a répertorié les signes cliniques pour reconnaître le burnout. Sans surprise, le stress et une grande fatigue en font partie.
Je t’explique en détail les principales manifestations physiques et émotionnelles de l’épuisement professionnel et/ou familial.
Tu te sens fatiguée, stressée au travail ou à la maison, de plus en plus fréquemment ?
Certains moments de l’année sont plus propices que d’autres à la fatigue. Mais lorsque la fatigue s’installe dans notre corps et notre esprit, qu’elle impacte notre qualité de vie, elle ne doit pas être négligée.
Une fois que les causes organiques, psychologiques et pathologiques ont été écartées par le médecin, il reste à creuser pour détecter un éventuel burnout.
Dans le cas du burnout, il est fréquent que les nuits ne soient plus suffisamment réparatrices. La fatigue s’installe durablement. Comme nous allons le voir dans le prochain article consacré aux 3 phases du burnout, le stress auquel nous sommes contraints lors d’un burnout sollicite de façon excessive les glandes surrénales. Celles-ci ne parviennent plus à sécréter de cortisol selon un cycle diurne/nocturne harmonieux. L’organisme étant en état d’alerte permanent, il fonctionne en sur-régime, ce qui cause, entres autres :
– un manque d’énergie
– des troubles de la concentration
– une perturbation du sommeil, qui n’est jamais suffisamment réparateur
– des troubles de la mémoire
Sur le plan physiologique, l’excès de cortisol entraîne sur le long terme d’autres déséquilibres :
– une augmentation du taux de cholestérol et des triglycérides
– une baisse des défenses immunitaires
– une hypercoagulation et une perte de souplesse des vaisseaux sanguins qui cause de l’hypertension
Est-ce que tu prends, chaque jour, bien le temps de manger ? T’arrive-t-il de sauter des pauses déjeuner car tu croules sous le travail ?
Lors d’un burnout, l’association du manque de sommeil, du stress et d’une alimentation anarchique est explosive et peut entraîner de sérieux dommages. Tous ces facteurs peuvent mener à des troubles intestinaux inconfortables :
– un déséquilibre de la flore intestinale
– une dysbiose (microbiote déséquilibré)
– une candidose
– une hyperperméabilité intestinale
Or, tu le sais peut-être, mais notre cerveau et notre intestin sont étroitement liés. Si la barrière intestinale fait défaut, la sécrétion de sérotonine ne peut plus être assurée correctement. Ce déficit entraîne des troubles de l’humeur. De plus, on assimile moins bien les nutriments, ce qui contribue aussi à maintenir un état de fatigue permanent.
Il est fréquent lors d’un burnout d’avoir l’impression que son organisme tourne au ralenti, et pour cause ! Le burnout épuise les neuromédiateurs :
– surproduction de cortisol
– épuisement des glandes surrénales
– pic d’adrénaline et surutilisation du magnésium
– surutilisation de la sérotonine et d ela dopamine
Cet épuisement général a un impact sur notre gestion des émotions : fatigue, stress, grande sensation de vide, idées noires, pertes de mémoire, manque de concentration, colère, angoisses…
Accorder moins de temps ou de valeur à sa famille ou à un travail qui nous passionnait est un marqueur important du burnout.
L’état d’épuisement de la personne est si avancé qu’elle ne parvient plus à s’investir dans la relation avec ses enfants par exemple.
Le sujet paraît désintéressé, démotivé et instaure une certaine distance avec ses amis, sa famille, ses collègues.
Le burnout, qu’il soit professionnel ou familial, est souvent vécu dans la honte.
Un énorme sentiment de culpabilité s’empare de la personne en épuisement, qui ne se sent plus capable d’accomplir quoi que ce soit.
On peut soudainement ne plus prendre de plaisir à faire des activités quotidiennes (aller au travail, se préparer un repas, appeler sa famille) et imaginer parfois des stratégies d’évitement pour fuir les situations.
Le burnout est souvent confondu de prime abord avec la dépression car ces troubles ont quelques symptômes en communs.
La tristesse et la lassitude en font partie. La peur constante d’échouer, de ne pas assurer, de ne pas être performant au travail ou dans sa vie de famille emprisonne dans le cercle vicieux de l’auto-dévalorisation.
Des erreurs répétées au travail, conjuguées à une pression constante de la hiérarchie, peuvent être le signe d’un manque de vigilance, d’une fatigue et d’un stress propres au burnout.
Cette perte de vigilance est commune à toutes les formes de burnout. La personne ressent les effets de la fatigue et sa concentration en est fortement impactée.
Voilà un aperçu des principaux symptômes ressentis lors d’un burnout.
Dans mon prochain article, je te donnerai des pistes concrètes pour sortir de cette mauvaise passe.
En attendant, si tu te reconnais dans ces signes, je ne peux que t’encourager à consulter ton médecin traitant pour lui parler de ce que tu ressens !
Le burnout peut être évité à chaque étape de son développement, mieux vaut ne pas attendre.
N’hésitez pas à me laisser un commentaire sur cet article !
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