La dépression saisonnière est une trouble qui revient chaque année à la même période. En cause : le manque de lumière entre octobre et février. Comment éviter la dépression saisonnière ?

La dépression saisonnière : les symptômes qui alertent

Chaque année, entre l’arrivée de l’automne et la fin de l’hiver, c’est la même chose…

Les températures baissent et on doit dire un dernier au revoir à ses chaudes journées d’été. Les jours raccourcissent et l’on rentre peu à peu en mode “ermite”.

Si vous ressentez ces symptômes entre septembre et fin février, chaque année :

– moral en berne

– perte de sens

– inquiétudes, angoisses

– grande fatigue

– irritabilité

– insomnies

– sautes d’humeur

– repli sur soi …

…Vous souffrez peut-être de dépression saisonnière.

Des symptômes peu agréables qui font penser à la dépression, mais qui apparaissent de façon plus ou moins fixe à la même période de l’année.

Dépression saisonnière : le manque de lumière en cause

La principale cause de la dépression saisonnière est le manque de lumière. Nous y sommes tous sensible !

Le degré de conséquence de ce manque varie, lui, en fonction de chacun.

Pour comprendre les effets du manque de soleil sur notre moral, il faut se pencher sur notre cher cerveau et ses neuromédiateurs. Parmi eux, il y a notamment la mélatonine, qui joue un rôle dans la qualité de notre endormissement et qui permet le bon fonctionnement de notre rythme circadien. Or, nous fixons la mélatonine grâce aux rayons du soleil sur notre rétine. Un déficit entraîne donc une perturbation de notre horloge biologique.

Dépression saisonnière : quand consulter ?

Si les symptômes ressentis vous gâchent la vie et persistent depuis plus de 2 semaines, je vous conseille de vous tourner en premier lieu vers votre médecin généraliste qui pourra établir ou non un diagnostic de dépression saisonnière.

Ecoutez votre corps et prenez au sérieux vos symptômes : derrière une simple déprime passagère peut se cacher une vraie dépression installée depuis des mois, qui nécessite une prise en charge médicale et un accompagnement psychologique sérieux.

La sophrologie peut venir en appui pour vous aider à traverser ce moment difficile et à en sortir, grâce à des exercices de relaxation personnalisés et évolutifs.

A force de remettre à plus tard, il est trop tard…

J’ajoute ici mon petit grain de sel par rapport à la dépression saisonnière, aux troubles de l’humeur et au stress chronique en général.

J’entends très souvent (et surtout à cette période de l’année) :

“Oui mais je n’ai pas le temps, j’ai des journée à 100 à l’heure”

 “Je me mettrai à la méditation (ou autre technique de gestion du stress) plus tard, quand j’aurai le temps”

 “Je n’ai pas encore atteint mes limites, je peux tenir encore un peu”.

Ah bon ? Êtes-vous sûr.e que votre intégrité physique et mentale, ça peut attendre ?

Laissez-moi vous dire une chose : se dire qu’on n’a pas le temps de se prendre en main pour gérer son stress, de se relaxer, de s’octroyer un moment rien qu’à soi, part d’une fausse croyance.

Les exercices de relaxation que j’ai conçu dans mon programme “Rentrée 0 stress“ durent entre 5 et 15 minutes, grand maximum.

Avez-vous entre 5 et 15 minutes par jour à vous consacrer à vous-même ?

Si la réponse est non, c’est qu’il est déjà plus que temps d’agir.

Car oui, à force de remettre à plus tard, il est trop tard : le stress marque durablement le corps et l’esprit.

Et franchement, j’entends beaucoup trop de gens en ce moment qui sont déprimés par la saison, épuisés par l’année qu’ils viennent de passer, dépassés par leur stress chronique et qui ne s’arrêtent jamais.

Alors, plus que jamais, je vous encourage à faire de votre bien-être votre PRIORITÉ ABSOLUE.

Oui, vous en êtes capable.

Et non, ce n’est pas une perte de temps, croyez-moi .